Cryptide a écrit:Et puis il y a aussi le phénomène classique du vieux film qu'on a vu il y a longtemps et dont on gardait un bon souvenir. Mais quand on le revoit bien des années plus tard... on se demande ce qu'on a pu lui trouver.
C'est vrai ! Il n'empêche, Planète interdite est tout sauf décevant, même après l'avoir revu une fois adulte.
La musique y est incroyable ; le scénario est brillant ; le suspense pas démodé du tout...
Seul le look des acteurs paraît désuet.
Les décors font un peu carton-pâte, par moments, mais ça n'enlève rien au charme de ce film.
Je n'y ai trouvé qu'un seul défaut, une invraisemblance aussi étonnante qu'inepte : lorsque le vaisseau terrien approche la planète (Altaïr IV, je crois), un des pilotes déclare avoir détecté une étrange émission émanant d'une zone de 9 km2.
Or, lorsque Morbius, plus tard, fait visiter les installations krells à ses invités, il mentionne neuf kilomètres dans chacune des deux directions induites par la longitude et la latitude. Une zone de 9 kilomètres sur 9 kilomètres... chez moi, ça fait 81 km2.
Le pilote, en mentionnant une zone de 9 km2, avait donné à penser aux autres membres de l'équipage qu'il s'agissait d'une zone de 3 km sur 3 km. Il était loin du compte, évidemment.
Sinon, rien à redire. L'ambiance est toujours fabuleuse, même cinquante années après la réalisation de ce chef-d'oeuvre.
On a plaisir à y retrouver Richard Anderson, le futur Oscar Goldman de L'homme qui valait trois milliards et de Super Jaimie ; et Leslie Nielsen, le flic prêt à tout pour sauver l'avion et la reine.