Ajoutons à cela le fait que le père de Nick a peut être été assassiné par un membre de la famille (il était leur précédent avocat) et nous voila avec une série assez trash.
Et dans le trash, dirty sexy money y va à fond. Jugez plutôt : Un futur sénateur amoureux d'un transsexuel, un prêtre qui se retrouve avec un fils caché, une fille qui collectionne les amants et des jumeaux qui passent leur temps dans les soirées et ne font rien du reste de la journée. Avec bien sur un patriarche qui a de lourds secrets et un mère qui avait une relation avec le père de Nick. Et tout ça dans le 1er épisode.
Alors c'est fun pendant 45 minutes mais dès le deuxième épisode, on atteint les limites du genre. Cette famille dysfonctionnelle est marrante a observer pendant le pilote mais ensuite on a du mal à accrocher à l'histoire. Et ce n'est pas l'intrigue sur la mort du père de Nick qui peut susciter un réel intérêt. Car si elle est bien menée, avec divers rebondissements, elle est aussi fort convenue et utilise les ficelles vues et revues dans diverses autres séries.
Les Producteurs ont sans doute voulu faire un mix entre les soaps classiques que nous connaissons (Dallas, Dynastie, côte ouest) et la sitcom déjantée Arrested development (sur une famille riche et trash).
Hélas ce mix ne fonctionne pas car on ne sait jamais si il faut prendre l'histoire au premier ou second degré (même si pour ma part je pense que c'est le second degré qui l'emporte).
De plus, grève des scénariste oblige, la série ne compte pour la saison 1 que 10 épisodes, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de voir si les auteurs avaient un plan sur le long terme pour "enrichir" la série.
Et la seconde saison actuellement en cours de diffusion aux States est au plus bas dans les sondages et son avenir plus qu'incertain.
Bref est il utile de se plonger dans une série qui ne marquera pas les annales de la télé ?
A voir peut être pour la performance de Donald Sutherland en chef de famille mais sans plus.
Pour le reste, il y a tant d'autres séries à découvrir
Source image : allocine.fr
