Quatrième de couverture
"- Roulez à trente à l'heure, ordonna l'homme d'une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu'au mur. Le projecteur sera braqué sur l'endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille."
Le livre qui a révolutionné le roman d’espionnage. Prix Somerset Maugham, best-seller dans le monde entier. Un film avec
Richard Burton, Claire Bloom, Oskar Werner, Peter Van Eyck.
Il est de ces livres que l’on se sent un peu obligé de lire par ce qu’ils font office de références dans des genres précis. L’espion qui venait du froid en est la représentation dans le domaine de l’espionnage. Pourtant, au départ, le scénario paraît très convenu, les personnages plutôt basiques… Mais (car il y a forcément un "mais" ; on ne répètera jamais assez qu’ici nous ne présentons que ce que nous aimons), de chapitre en chapitre, l’intérêt se fait plus vif, les pages se tournent de plus en plus rapidement, le cœur bat vite… et vous êtes fait, comme un rat, car l’intrigue vous a absorbé et bien malin celui qui croit pouvoir y échapper.
John Le Carré signe ici un roman captivant, efficace, que ne démérite pas après 45 ans de publication.
John Le Carré L’espion qui venait du froid (The spy who came in from the cold) (Folio)
Prix obtenu : 1965 Edgar Allan Poe Award