La Peur Blanche est une nouvelle que j’ai adorée même si par contre, la chute n’est absolument pas originale. Mais quand bien même, ce texte explore vraiment le terrain de l’angoisse, de la terreur, mélangée à la sauce SF, avec ces fourmis blanches affamées. En plus çà se passe à Tucson (et j’adore l’Arizona), c’est donc très subjectif mais voilà, merci monsieur Alain Fillion.
« Oui, qu’est-ce que c’est ? » a crié Lorie du fond de la cuisine. Alertée par le bruit de pas précipités sur le dallage de la piscine, elle a essuyé ses mains sur son tablier à carreaux bleus et blancs et mis la gazinière en mode veilleuse.
« De quoi parles-tu ? C’est toi chéri ?
- Bien sûr que c’est moi, mon chou, qui veux-tu que ce soit ? D’autant qu’il n’y a pas grand monde sur la base de Tucson, Arizona, le cimetière des avions militaires.
- Cela pourrait être le commandant Mc Bride, notre voisin. » (...)
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