On entre dans Wentworth par le biais de Béa une jeune mère de famille qui a tenté d'assassiné son mari violent. Rien ne la prépare à la violence interne et elle va devoir s'adapter comme toutes à chacune.
Wentworth est bien plus réaliste qu'
Orange is the new Black que je vous ai déjà présenté. Il est évident que cette série australienne va faire plaisir aux téléspectateurs frustrés après l'arrêt d'Oz. Elle en ai clairement le pendant féminin.A la fois dans la violence carcérale que dans les rapports humains. Les destins des gardiens et des personnes de la hiérarchie sont psychologiquement très fins et très durs. Ils ajoutent grandement à tragédie qui oppose déjà les deux caractères fort de la prison : Frankie et Jacks.
Car si Béa est au centre de ces deux clans, c'est la rivalité de deux femmes qui engendre les pires violences. Frankie est une jeune femme espiègle, cabocharde, mignonne, tatouée et lesbienne qui tente de préserver malgré son attitude de caïd un tant soit peu d'humanité. mais face à elle se dresse jacks une soixantenaire aigrie, frustrée, méchante, qui fait faire le sale boulot par ses sbires. Jamais elle ne se mouille et elle fait régler la terreur.
Autour gravite donc des personnages des gardiens ou de la hiérarchie qui tous ont aussi leurs drames personnels à gérer et bien évidemment l'interaction entre vie privée et professionnelle est incontournable.
Je le dis : j'ai adoré. Et ce n'est pas pour les âmes sensibles. La première saison s'achève après 10 épisodes mais on sait qu'une saison 2 est déjà signée. Ce pourrait bien être une série évènement.