C'est la série qui a fait comme on dit le Buzz dernièrement et dont la 1ère saison vient d'être diffusée par Canal+.
On a parlé de la série car c'était la 1ère série de prestige produite non pas pour une chaine de télé mais pour une plateforme de téléchargement légal. On a parlé de la série car on retrouvait au casting Kevin Spacey et à la production David Fincher. Mais a t'on vraiment parlé de la série elle même ?
Toute l'histoire tourne autour de la vengeance d'un homme politique sans scrupule qui, parce qu'il n'a pas eu le poste souhaité, va mettre au point un plan machiavélique pour obtenir ce qu'il veut.
La série est magistralement interprétée, magnifiquement réalisée mais alors elle est ennuyeuse comme pas possible. Car c'est une série qui tourne à 100% autour de la politique Américaine et de son fonctionnement. Donc si on ne connait pas un tant soit peu les arcanes du système Américain, on est vite largué et on ne s'intéresse pas à ce qui se passe sur l'écran (c'est du moins ce qui s'est passé pour moi).
On nous avait vendu House of cards comme une série révolutionnaire mais il faut savoir que c'est tout simplement l'adaptation d'une mini série Anglaise au même titre elle même adaptée d'un roman. Et puis quand j'ai regardé cette série, je n'ai pu m'empêcher de penser à une autre série qui elle était beaucoup plus révolutionnaire, une série des années 80 intitulée "Profit" (une série qui ne compte que 8 épisodes mais qu'il faut absolument voir) et qui traitait du même sujet (un homme prêt à tout pour accéder au poste convoité) à part que là, ça se passait dans le monde de l'entreprise.
D'ailleurs les "ponts" entre les 2 séries sont légions même si parfois c'est alambiqué et il faut être un fou de séries comme moi (ou comme l'ami Alain Carrazé dont je je vous reparlerais plus tard) pour les trouver.
Un exemple alambiqué ? Le créateur de la série "Profit" (Profit c'est le nom du héros au fait) avait avant cela participé à la série "un flic dans la maffia" dont un arc narratif avait déjà un méchant du nom de profit qui était interprété par... Kevin Spacey (quand je vous dis que le maître des séries ).
Mais bon je diverge. Je diverge car au final je ne sais pas trop quoi dire de cette série qui m'a finalement assez déçu, qui était loin de la série révolutionnaire qui nous avait été vendue. Je le redis, c'est magistralement interprété mais c'est trop "Américano-Américain" pour intéresser le public Français.
Maintenant un petit Bonus. Je vous parlais de l'ami alain Carrazé. Et bien figurez vous que sur son blog vidéo, il a fait la même analyse que moi et a bien sur trouvé les mêmes références. Comme quoi les grans esprits se rencontrent
La vidéo est ici http://www.allocine.fr/videokast/video-19537394/