Phénix-mag - Les Hors-séries

[erwelyn]

PHENIX-MAG HORS-SERIE N°1
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Etant née le jour d'Halloween, tous les textes s'y rapportant m'intéressent. Les Samhain des Dryades de Eillea Ticémon est assez beau. Sont en parallèle deux mondes issus de nos imaginaires fantasystes confrontés à une menace commune qui pourrait les détruire communément.

Le vampirisme associé au sida pour la nouvelle La Lettre de Duret est particulièrement bien menée. Le sang "contaminé" est aussi le sujet de Fils des Ténèbres de Dan Simmons. Le thème du vampire évolue avec son temps.

Dans Primal d' Anthelme Hauchecorne, c'est le mythe du dragon qui est évoqué et son interaction avec notre monde actuel. L'écriture, l'histoire : j'ai été captivée. J'ai adoré !

Comme un Caméléon de Meddy Ligner est une nouvelle assez classique qui explore le thème des mondes parallèles. Mais ici, la motivation est purement sexuelle et Meddy nous offre une vraie chute, chose qui a tendance à disparaître dans ce genre.

La Peur Blanche est la nouvelle que j'ai préférée même si par contre, la chute n'est absolument pas originale. Mais quand bien même, ce texte explore vraiment le terrain de l'angoisse, de la terreur, mélangée à la sauce SF. En plus çà se passe à Tucson (et j'adore l'Arizona), c'est donc très subjectif mais voilà, merci monsieur Alain Fillion.

La dernière nouvelle Jeux interdits d' Annette Luciani traite à nouveau du vampire, cette fois de façon plus classique. Avec une ambiance gothique très à propos.

[erwelyn]

PHENIX-MAG HORS-SERIE N°2
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Virginia Schilli aborde le fameux thème de la poupée dans Death in the Box. Poupée qui du reste n’est pas maléfique au sens meurtrier du terme mais exerce plutôt une fascination érotique sur la personne qui l’acquiert. Classique mais très bien écrit. Une belle ouverture pour ce second n°HS de nouvelles.

La Mare Galeuse de Salomé Dust est une évocation symbolique de la femme négligée qui sous les très d’une sorcière se rebelle aux côtés de toutes celles qui vivent les mêmes frustrations.

va à ce magnifique texte de Timothée Rey évoquant dans De Ses Propres Ailes l’éternel rêve d’Icare. Sensibilisée par les très bonnes chutes en matière de nouvelles, la présente est exceptionnelle, terrible, digne du meilleur Matheson voire K. Dick.

Que faire si l’on hérite d’une portion de forêt ? Et quel est cet étrange Maléfice qui plane sur ces grands arbres. Freddy François a de l’idée mais je regrette une fin un peu abrupte voir illogique.

Je n’ai malheureusement pas du tout accroché à cette nouvelle très linéaire de Joël Verbauwhede. La Gare qui n’existait pas ou l’histoire du fantôme d’une jeune suicidée tombant amoureuse d’une jeune homme bien vivant. L’idée est bonne mais le style n’a pas réveillé en moi l’émoi attendu.