8th Wonderland (2009)

[neocobalt]

8th Wonderland
Date de sortie : 12 mai 2010
Thriller réalisé par Nicolas Alberny, Jean Mach
Avec Matthew Géczy, Alain Azerot, Robert William Bradford...
Production : 2009, FR


Synopsis : "Des millions de personnes disséminées de par le monde et déçues de la manière dont celui-ci évolue décident de s'unir. Toutes guidées par le même désir d'améliorer les choses, de ne plus subir l'actualité sans pouvoir réagir. Par le biais d'Internet, elles créent le premier Pays virtuel : 8th Wonderland [...] Mais que se passerait-il si [...] sa manière d'agir se rapprochait lentement mais sûrement d'un comportement terroriste ? Un problème insoluble se poserait alors à l'ensemble des Nations. Comment combattre un pays qui n'existe pas ?"

Sources :
- description http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 15621.html
- photo http://www.allocine.fr/film/fichefilm-1 ... e=19416641
Bandes-annonces :
- VO http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 15621.html
- VF http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 15621.html
- Teaser VO http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 15621.html

[neocobalt]

J'en reviens. Je suis allé voir en salle le film 8th Wonderland (le pays de la 8ème merveille). En VO, c'est-à-dire en anglais principalement et d'autres langues dont le français, les scènes se voulant cosmopolites, sous-titré en français.

Allégorie, parabole (fable ?), utopie, dystopie, thriller, science-fiction ? Difficile de classer cette petite production qui a le mérite de ne pas être un blockbuster à mes yeux (comme un Star Trek XI ou Avatar).
Difficile de la juger également. Apologie des mouvements sectaires, du terrorisme, état des lieux des défaillances du système existant, chronique de l'internet, de la naissance d'un pays qui n'existe pas vraiment ?
Dans ce pays de la 8ème merveille, une certaine aliénation, déresponsabilisation au sein de la cyber-dilution, a pour effet de pervertir ce collectif et le mener à son destin dystopique.
Reste l'individu, face à la force de l'agrégation, qui l'entraîne dans la répétition incessante de ses mêmes espoirs et mêmes erreurs.

Et "le sense of wonder" que l'on pourrait en attendre ? Nul frisson métaphysique pour ma part.
Reste une expérience de l'idée intéressante, le partage de cette histoire en cinéma d'arts et d'essais (nous étions environ 20 dans la salle). Vous ne trouverez pas ce film projeté partout, ni même bien longtemps ; alors, si ce sujet vous intéresse, suivez votre intuition et votre envie...