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Soleil vert

MessagePosté: Mardi 21 Août 2007, 16h19
par john.koenig
Je viens de revoir le film "soleil vert" (soylent green). Je l'avais vu il y a de nombreuses années, j'en avais un excellent souvenir. Et ce nouveau visionnage m'a confirmé toute la puissance visionnaire de ce film.

Image

Réalisé par Richard Fleischer
Avec Charlton Heston, Edward G. Robinson, Leigh Taylor-Young


Dans ce monde où la pollution, la surpopulation et le rechauffement planétaire ont fait leur oeuvre, toutes les espèce végétales et animales ont quasiment disparues. pour la quasi totalité de la population, la seule source de nourriture sont les tablettes énergériques de la société "soylent" dont la plus appréciée est la "soylent green". mais c'est aussi la plus rare, d'où source d'émeute quand le stock est vide. Un flic, Thorn, qui enquête sur un crime, va découvrir l'horrible vérité sur la nature exacte de soylent green.

Ce film fait froid dans le dos car le futur qui nous est présenté est hélas fort envisageable si l'homme ne fait pas attention à la terre. Car c'est bien la surpopulation, le rechauffement planétaire et la pollution (thémes oh combien d'actualité) qui ont engendrés cette société cauchemardesque.

Datant de 1973, le message écologique de ce film a encore plus de force en 2007. Un film a montrer à tous ceux qui n'ont pas conscience que le geste écologique d'aujourd'hui, c'est la survie de l'humanité de demain.

MessagePosté: Mercredi 22 Août 2007, 21h16
par lolo992
Pareil un film qui m'avait particulièrement marqué avec le moment poignant de Charlton Heston suivant son meilleur ami...Je n'en dirais pas plus Sinon spoiler :D

MessagePosté: Mercredi 22 Août 2007, 21h53
par john.koenig
C'est d'ailleurs cette scène qui m'avait marqué et qui était resté intacte dans ma mémoire, même 20 ans après 8)

MessagePosté: Samedi 29 Mars 2008, 14h17
par neocobalt
Je viens de le re-revoir sur TCM, et force est de constater qu'il résiste au temps.
John Koenig en a dit l'essentiel avec justesse, et je ne saurais dire mieux sur sa force visionnaire, ajoutant tout de même que le prologue en images et musique mérite à lui seul grandement le détour.
Un film efficace et émouvant qui nous alerte sur un avenir soldant les comptes des méfaits de la pollution et de la corruption.

MessagePosté: Mardi 01 Avril 2008, 22h31
par Cryptide
Dans la SF des années 70, le terme "spéculatif" - qui pour moi est synonyme même de toute bonne SF - prenait tout sons sens. Soleil vert en est le meilleur exemple (de même que Orange mécanique et Rollerball). Pourtant, les effets spéciaux dans ses films étaient quasi-inexistants mais ils restaient crédibles par la seule force de leur histoire et de leur réalisation.
Aujourd'hui, c'est plutôt l'inverse qui se passe : de gros moyens mis en oeuvre pour créer un contexte SF mais un contenu spéculatif quasi-nul.
Il y a quelques temps, j'ai eu une discussion assez houleuse avec quelqu'un sur ce sujet, parce que j'avais eu le malheur de défendre "La mort en direct" de Tavernier, autre film sans effets spéciaux mais indubitablement SF par son aspect spéculatif. L'autre - qui était plutôt amateur de SF du type James Cameron ou Emmerich - considérait, selon ses critères qui prennent surtout en compte l'"habillage technologique" - que "La mort en direct" n'était pas un film de SF et qu'il s'agissait de toute façon d'une daube. Je suppose qu'il aurait dit la même chose à propos de Soleil Vert.
Cette réaction montre bien à quel point, aujourd'hui, un film de SF n'est considéré comme tel que si son budget FX dépasse les 50 000 000 de dollars. Voilà une manière bien superficielle de considérer le genre.
Bien sûr, le spectateur de SF d'aujourd'hui est devenu plus exigeant que celui des seventies en matière de crédibilité technologique mais, pour moi, la force d'une histoire et ce qu'elle sous-tend sera toujours plus intéressante qu'un background hyper-détaillé (ce qui ne veut pas dire non plus que je ne puisse pas prendre plaisir à une SF à grand spectacle mais bon... c'est un autre sujet).
Le fait que Soleil vert continue à être une référence du genre - malgré son visuel daté - le prouve.

lolo992 a écrit:Pareil un film qui m'avait particulièrement marqué avec le moment poignant de Charlton Heston suivant son meilleur ami...Je n'en dirais pas plus Sinon spoiler :D

Idem. C'est la scène la plus émouvante du film.

Re: Soleil vert

MessagePosté: Mercredi 27 Novembre 2013, 20h42
par neocobalt
Voici la petite histoire en deux versions sensiblement différentes de la genèse de ce film, mais plutôt concordantes pour l'essentiel.
Compagnons de chambre*, une nouvelle de Harry Harrison (Roommates - 1970), est à l'origine du roman Soylent Green, devenu lui-même le film célébre Soleil Vert - qui fait le sujet de ce commentaire et dont nous avons adopté le titre français.
Plus exactement - si l'on tient compte des dates de chacune de ces références - le roman de Harry Harrison Make Room ! Make Room ! (1966, Soleil Vert) précède, et son intrigue servit de base au film Soleil Vert (Soylent Green) porté à l'écran par Richard Fleischer en 1973. En 1970, l'auteur publiait la nouvelle précitée, située dans ce monde urbain surpeuplé, pollué, affamé, l'image d'un futur peu réjouissant Compagnons de chambre* (Roommates).
* :idea: Cette nouvelle figure au sommaire de la grande anthologie de la science-fiction - le livre de poche 3817 - des histoires de l'an 2000, pages 110 à 141, édition 1/1/1985.

Re: Soleil vert

MessagePosté: Samedi 30 Novembre 2013, 12h19
par erwelyn
Tu pourrais me la scanner si elle n'est pas trop longue ?
J'ai réussi à récupérer le roman mais je n'ai jamais eu la nouvelle entre les mains.

Re: Soleil vert

MessagePosté: Samedi 30 Novembre 2013, 13h30
par neocobalt
Je peux faire mieux : tant que cela reste dans le cercle familial, je te prêterai mon exemplaire des histoires de l'an 2000 à l'occasion, te l'envoyer par la poste pourquoi pas. :wink: