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Willow

MessagePosté: Samedi 26 Avril 2008, 08h18
par neocobalt
Willow
Film de Ron Howard, 1988
Histoire et production de George Lucas
Distribution :
Madmartigan (Vil Kilmer), Sorsha (Joanne Whalley), Willow (Warwick Davis), Queen Bavmorda (Jean Marsh), Raziel (Patricia Hayes), Elora Danan (Ruth & Kate Greenfield)
Image
(Source photo : AlloCiné)

L'histoire

La prophétie est sur le point de s'accomplir avec la venue au monde de la future impératrice. L'ordre donné par la cruelle reine Bavmorda de tuer les nouveaux-nés ne peut empêcher l'élue, Elora Danan, d'être sauvée des eaux par l'un des fermiers du village des Nelwyns, Willow, l'apprenti sorcier. Chargé de la remettre entre les mains des Daikinis, Willow quitte à regret les siens et part pour la croisée des chemins où il fera la rencontre d'un aventurier, Madmartigan...

Willow et Star Wars

Empruntant les ingrédients du merveilleux, de la fantasy, ce film dont l'histoire porte la marque de George Lucas, créateur du monumental Star Wars, s'en rapproche fortement.
Le village des Nelwyns et ses petits habitants font échos aux Ewoks de l'épisode 6 de Star Wars : Le retour du Jedi.
Nous reconnaissons en Willow, apprenti sorcier, l'équivalent d'un apprenti Jedi, comme l'est Luke Skywalker.
Willow s'aventurera jusque sur l'île de la grande sorcière, en laquelle nous pourrions reconnaître un Yoda facétieux.
Le personnage de la reine Bavmorda trouve son égal du côté obscur en l'empereur, et tout autant en son pantin, Dark Vador. Vador transparaît ici, au travers du conflit qui opposera la reine à sa fille Sorsha ; conflit que nous retrouvons entre Vador et son fils Luke.
L’innocente baguette magique dont se sert Willow pour faire appel aux pouvoirs de la magie n'est pas sans rappeler le sabre laser des chevaliers Jedi.

Tout cela s'ébouriffant de fantaisie, de féerie, de beaucoup d'humour, de bravoure, de bagarres, de chevauchées et de cascades endiablées, de Trolls et de château assiégé, de forteresse et de sortilège.

L'aube du numérique

Avec Willow, le numérique prend son essor : la technique du morphing a été développée pour ce film et participa au succès du studio ILM de LucasFilm, avec aux commandes, Dennis Muren, superviseur des effets spéciaux.
Rien de plus marquant ensuite, jusqu'à la révolution numérique qui nous a tous ébahis lors de la sortie sur le grand écran de Terminator 2 : Judgement Day.

La magie de Willow

A retenir parmi les magiciens de ce film, outre George Lucas, Ron Howard et Dennis Muren et leurs équipes : James Horner, auteur du thème musical qui accompagne avec élégance l'histoire et le périple de Willow.

Le film nous offre quelques perles : quelle scène amusante quand les deux sorcières en viennent aux mains pour régler leurs comptes !

Petite réserve toutefois : Elora, le bébé qui pleure beaucoup pendant le film...

MessagePosté: Lundi 28 Avril 2008, 18h10
par soulflytribe
Il me fichait la trousse ce film quand j'etais petit!! :? :(

MessagePosté: Samedi 10 Mai 2008, 23h48
par Cryptide
Je garde un bon souvenir de ce film. Je dirais même - quitte à faire tiquer certains - que je le préfère au Seigneur des Anneaux de Peter Jackson.
Comment ? Je vous somme de vous expliquer, Mr Cryptide !
D'accord. Si le film de Ron Howard peut paraître plutôt naïf et cheap en comparaison de la triple claque visuel du SdA, il a pour moi l'avantage d'être beaucoup moins indigeste, moins long, d'un enthousiasme plus communicatif (je n'ai vraiment pas accroché au SdA, ais-je besoin de le préciser ?).
L'avantage aussi d'être plus drôle, jouant beaucoup sur l'autodérision, de présenter des personnages plus attachants, moins figés dans leur typologie, en un mot plus vivants. Par exemple, en comparaison au vertueux (ennuyeux ?) Aragorn, Madmartigan me plaît davantage dans son côté "mauvais" garçon qui se bonifie en cours de route (tel Han Solo dans Star Wars). D'ailleurs, c'est sans doute le seul film où j'ai trouvé Val Kilmer sympa. C'est dire ! :wink:
Pour moi, le critère principal qui fait qu'un film me plaît reste et restera toujours l'alchimie qui peut exister entre les personnages (au détriment des effets spéciaux, des décors, bref de tout le background propre à ce genre d'histoire).
Et dans ce cas-ci, ça fonctionne plutôt bien (en particulier les rapports entre Willow et Madmartigan qui évoluent au fil de l'histoire).
Au final, un bon divertissement, bien rythmé, sans prétention et sans longueur.

MessagePosté: Dimanche 11 Mai 2008, 07h49
par john.koenig
Honte sur moi, je n'ai toujours pas vu Willow après toutes ces années et malgré tous ses passages télé :(
Faudra qu'un jour je me décide !

MessagePosté: Vendredi 03 Octobre 2008, 21h37
par neocobalt
Quelque chose me dit que tu l'as enfin vu, cher John.