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X-Men: First Class
Date de sortie cinéma : 1 juin 2011
E.U., 2011
Réalisé par Matthew Vaughn
Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon...

Synopsis : "Les jeunes années des X-Men au sein de l'école du Professeur Charles Xavier." (AlloCiné)

Sources :
- synopsis & description http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 40894.html

Je n'ai pas vu le film mais compte le faire d'ici peu, encouragé par la critique d'Eraziel sur son blog :
http://eraziel.com/2011/06/02/x-men-first-class/

Merci, c'est très gentil !

Pour moi c'est un des meilleurs Marvel. Il y a du fond et pour une fois on s'attarde un peu sur les personnages. (et super clin d'oeil de Wolverine)

Bon, ça n'a rien à voir avec les origines du comics, mais c'est pas mal du tout. Le meilleur film consacré aux X-Men (c'est pas difficile cela dit, vu que les autres sont plutôt balourds voire médiocres). Mais j'ai passé un moment plutôt agréable.

J'ai vu le film hier soir. Agréable à regarder, sans plus.
L'histoire est intelligente. Ce commencement des X-men dessine un prélude à la première trilogie habile et captivant. Tout ce qui présage du caractère des personnages, physique, psychologique et affectif, de leurs relations est mis en place dans cette histoire.
Le spectacle est au rendez-vous. Les effets spéciaux sont de bonne facture.
Sur le fond, la sensibilité trouve sa place. Grâce à la mise en scène, et donc la forme, les personnages incarnés par leurs acteurs font passer leur jeunesse, leurs angoisses, états d'âme sous-tendus de complexes ; le film gagne ainsi en profondeur.
Pour le moment, je ne peux dire s'il est meilleur que le premier opus, comme les deux autres films de la première trilogie, et je m'abstiendrai de citer les origines de Wolverine.
Mais chut, je n'en dirai pas plus. Profitez de la fête du cinéma pour aller découvrir ce sympathique divertissement...

Bon, j'ai fini par aller le voir

Je baserais ma critique sur 2 points : le film proprement dit par rapport aux autres films de la franchise et le respect par rapport aux comics.

En ce qui concerne le film proprement dit, j'ai pris un énorme plaisir à le regarder. Il relance de façon très intéressante la franchise cinéma "Xmen" et fait oublier le ratage total de Xmen 3 (massacré par Brett Rathner) ainsi que le peu convaincant "Xmen origins" consacré à Wolverine.
Là on revient sur les fondamentaux de l'histoire et l'on aborde enfin à nouveaux ce qui pour moi a toujours été le sujet central des Xmen : l'ambiguïté des relations entre humains et mutants, ces derniers étant haïs par une population qu'ils sont censés protégés.
La réalisation de Matthew Vaughn est très efficace, très lisible (les scènes de vol du "hurleur" sont d'un réalisme étonnant). L'histoire (bien que classique et linéaire) ne connaît pas de temps mort. Seul petit bémol, le passage du coté obscur de Magneto se fait à mon gout trop rapidement et on à un peu de mal a comprendre les motivations exactes du changement de comportement du maître du magnétisme.
Ce pré-quel est donc peut être le meilleur film de la franchise toute entière et peut relancer l'intérêt des studios de cinéma pour les Xmen.


C'est au niveau du respect par rapport aux comics d'origines que j'ai plutôt eu un vrai problème.
Certes, je n'oublie pas que c'est une adaptation et qui dit adaptation dit forcément trahisons. Mais là il y a des libertés prises qui m'ont plus que titillé en tant que fin connaisseur (du moins je le pense) de l'oeuvre dessinée.
Ce n'est pas tant au point de l'histoire entre Xavier et Magneto (qui au final est assez proche de ce qui est raconté dans la bd) que j'ai sourcillé mais plutôt dans le casting des personnages retenus pour l'histoire. En fait leur présence dans ce film est en totale contradiction avec ce que l'on connaît d'eux dans la bd. En fait, seul Xavier, Magneto et le hurleur sont à leur place. Pour le reste, c'est anachronisme total (du moins pour ceux qui connaissent la bd.
Quelques exemples : dans le comics, Mystique n'a jamais eu de lien avec xavier, Moira McTaggert n'est pas un agent de la CIA mais un généticienne, Alex Summers (Havok) ne peut être là en 1963 puisqu'il est le petit frère de Scott Summers (Cyclope) qui à 30 dans Xmen 1 (dans les années 90), Sebastian Shaw n'a jamais été Nazi et Emma frost est dans le comics la fiancée de Cyclope.
Bref, ce sont ces anachronismes (qui je vous l'accorde, auront échappés à la plupart des spectateurs) qui ont un peu gâché mon plaisir.

Bon d'accord, c'est une adaptation, il y a peu de gens qui ont une connaissance du comics à ce niveau (je sais, je me la pète un peu ) mais quand même...

Bref il faut oublier le comics, garder seulement les films en tête (en gros se dire que les films sont dans un univers diffèrent du comics) et alors là, on passe un excellent moment avec ce "Xmen first class"

Les anachronismes sont dus au fait qu'ils ont pioché des Xmen un peu au hasard et qu'a chaque film les groupe étaient constitués dans un joyeux mélange Scott Summers étant jeune de nos jours, il est désormais impossible aux scénaristes de le faire vivre jeune dans les années 60.

Zordar a écrit:Les anachronismes sont dus au fait qu'ils ont pioché des Xmen un peu au hasard et qu'a chaque film les groupe étaient constitués dans un joyeux mélange Scott Summers étant jeune de nos jours, il est désormais impossible aux scénaristes de le faire vivre jeune dans les années 60.

Tout à fait. Et c'est bien ce que je reproche à ce film (et aux films Xmen en général). On pioche dans les personnages sans se soucier de la continuité par rapport aux comics.

Avec des personnages présents depuis 40 ans dans le comic-book, mais n'ayant pas vieilli, c'est plutôt difficile de respecter cette bizarrerie.

Eraziel a écrit:Avec des personnages présents depuis 40 ans dans le comic-book, mais n'ayant pas vieilli, c'est plutôt difficile de respecter cette bizarrerie.

Si vous avez la possibilité de le lire, je vous conseille le dernier numéro en date de l'excellente revue "comic box" (c'est le n° 71) où Xavier Fournier a écrit un excellent article de 6 pages très bien documenté et où justement il fait le point sur les "Bizarreries" de la continuité, aussi bien dans les comics que dans les films.