Le mythe de Faust

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Le mythe de Faust

Messagepar Cryptide » Mercredi 14 Mai 2008, 21h43

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FAUST - Les oeuvres littéraires - Les films

Introduction

Le mythe de Faust est un des plus célèbres et des plus vivaces mythes de l'histoire humaine, de par ses thèmes sous-jacents (le dépassement de soi, l'impossible savoir, la tentation du pouvoir et des plaisirs) et ses résonnances philosophiques et métaphysiques. Il représente aussi la part d'ombre de l'être humain, prêt à se damner pour surmonter sa pauvre condition de mortel. Il touche à l'universel, ce qui explique sa pérénité. Plus prosaïquement, il est aussi un sujet idéal pour la littérature et le cinéma fantastique à travers le biais duquel auteurs et cinéastes peuvent y dévelloper leurs préoccupations personnelles, qu'elles soient déclinées sous une approche dramatique ou humoristique.
En tout cas, comme tout les grands mythes, celui de Faust n'est pas prêt de disparaître. La preuve : le remake d'un classique faustien ("Le Diable et Daniel Webster") devrait prochainement sortir sur les écrans.

Note : j'ai tenu à ne placer dans ce fil que les oeuvres faustiennes les plus empreintes de fantastique (en accord avec les thèmes du forum). Raison pour laquelle je n'ai pas cru bon de mentionner, par exemple, le Docteur Faustus de Thomas Mann, un roman mainstream inspiré du mythe mais sans aucun élément fantastique, et d'autres oeuvres du même type (littérature ou cinéma). De même, il existe bien d'autres oeuvres qui font apparaître le diable mais où il n'est pas question de pacte, principe fondamental du mythe.

Retour aux sources

Au départ, il y a un conte populaire allemand, lui-même inspiré d'un personnage ayant réellement existé : un certain Johann Georg Sabellicus surnommé Maître ou Docteur Faust (1480 - 1540), un alchimiste allemand qui avait étudié la magie à l'université de Cracovie, en Pologne. Accusé de pratiquer la magie noire, d'un caractère violent et arrogant, il n'était guère en odeur de sainteté auprès de ses contemporains, d'autant que certains le suspectait d'avoir fait commerce avec le diable en personne. Bref, une réputation sulfureuse qui réunissait déjà tous les ingrédients du futur mythe. Sabellicus fut d'ailleurs jugé, condamné pour sorcellerie et exécuté en 1540. Le reste appartenait désormais à la légende.

Les oeuvres littéraires

Le mythe a inspiré d'innombrables auteurs (et compositeurs d'ailleurs) mais je m'en tiendrai ici aux oeuvres les plus notables.

La Tragique Histoire du docteur Faust, de Christopher Marlowe (1588)
Eclipsé par son compatriote et confrère Shaekespeare, Christopher Marlowe est pourtant, du moins chronologiquement, le premier grand écrivain élisabéthain. Sa version de Faust est également la première oeuvre littéraire importante consacrée au mythe, qui ne sera égalée (surpassée ?) que plus de deux siècles plus tard avec celle de Goethe.
Marlowe était un rebelle, un libertin, un païen, qui a mené une vie tumultueuse interrompue par une mort précoce. Aussi, son approche de la tragédie de Faust est quelque peu ambigüe. En effet, si sa conclusion montre bien l'illusion dans laquelle se fourvoie celui qui, à force d'orgeuil, veut dépasser les limites des connaissances humaines (une morale qu'on retrouvera dans toutes les déclinations du mythe jusqu'à aujourd'hui, le pacte avec le diable n'étant qu'un marché de dupe), il est certain que pour Marlowe, Faust représente néanmoins la figure brillante de l'homme révolté, de l'homme nouveau (nous sommes à la Renaissance, ne l'oublions pas) se dressant contre l'obscurantisme et le dogme de l'Eglise. Il ne fait aucun doute que l'auteur témoigne une vraie empathie pour son personnage, en faisant son porte-parole. En ce sens, le Faust de Marlowe est une oeuvre contestataire, même si sa conclusion est amère. L'approche de Goethe, plus romantique, sera assez différente.

Faust, de Goethe (1790, 1831)
Il existe en fait deux Faust écrit pas Goethe mais je me contenterai de la première, la plus connue (écrite en 1790), traduite par Gérard de Nerval en 1828.
L'histoire est a peu de chose près la même que celle de Marlowe. On y retrouve les éléments habituels (quête du savoir impossible, pacte avec Méphistophélès, quête des plaisirs et damnation) mais Goethe y introduit un personnage nouveau : Marguerite. Du fait, l'histoire prend à un moment une tournure plus sentimentale. Autres différence : ici, l'âme de Faust fait l'objet d'un pari entre Dieu et Méphisto lors du prologue. Mais au-delà de ces détails, c'est surtout sur le fond que la pièce de Goethe marque sa singularité. Alors que la version de Marlowe a presque des allures de "divertissement" (diabolique certes), le Faust de Goethe est plus philosophique, plus profond, plus réflexif sur la condition humaine. C'est sans doute ce qui explique que l'oeuvre de Goethe finira par supplanter celle de Marlowe auprès des littéraires et des intellectuels.

L'étrange histoire de Peter Schlemihl (Adelbert von Chamisso, 1814)
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Peter Schlemihl vend, non pas son âme mais son ombre, à un mystérieux homme en gris (le diable ?) contre une bourse d'or inépuisable. A première vue, il semble s'agir d'une bonne affaire. Comparé à une âme, en effet, qu'est-ce qu'une ombre ? Rien du tout. Mais cette absence d'ombre, considérée bien vite comme une tare sociale, amène Peter Schlemihl a être rejeté par ses semblables. Exclu du monde des hommes, il est condamné à vivre en reclu, à l'abri de la lumière qui révèle sa nature honteuse.
Comme on le voit, le livre de Chamiso est avant tout une parabole, écrite sous la forme d'un conte, qui renouvelle de façon original le mythe faustien. Sauf qu'ici, il davantage question de l'identité de l'homme et de ses rapports avec la société, de la différence et de l'exclusion, que de philosophie et de métaphysique.
Cet aspect rend d'ailleurs ce conte d'une portée universelle plus proche des préoccupations de l'homme contemporain et laïque, tout en étant de plus d'une écriture plus accessible que les pièces "savantes" de Marlowe et de Goethe. Ajoutons que cette oeuvre est disponible dans la collection Librio pour 2€ (voir photo de couverture) et vous n'aurez plus aucune excuse de ne l'avoir pas encore lue.

Jack Faust (Michael Swanwick, 1997)
Ce roman touffu aborde le mythe en lui ajoutant un élément typiquement SF : l'uchronie. De plus, Mephistophélès se débarasse de ses attributs religieux et démoniaques pour devenir une entité extra-terrestre dont le nom même est une équation mathématique (!) mais qui n'en cherche pas moins la ruine des hommes. Deux idées originales qui apportent un sérieux coup de jeune à l'histoire et sur lesquelles repose un roman tout simplement époustouflant, complexe, drôle, émouvant, iconoclaste, évitant tout moralisme pesant, d'une intelligence acérée et dont le tour de force consiste à condenser en moins de trois cent pages cinq siècles d'évolution, qu'elle soit scientifique ou sociale.
Cinq siècles aussi dans la vie d'un seul homme, Jack Faust, qui, avec l'aide de Mephisto, mènera son époque (La Renaissance) à la révolution industrielle dans un raccourci fulgurant. Un Faust d'ailleurs moins égoïste que ses prédecesseurs, dont le projet de contrer l'obscurantisme et amener l'humanité vers les cîmes du progrès se heurte au scepticisme - voir aux quolibets - de ses contemporains. Mais qui, fidèle en cela au mythe, n'est pas non plus épargné par un certain orgueil qui menace ses bonnes intentions.
Un mot enfin sur ce Mephisto nouveau genre, personnage cynique, sarcastique et d'une belle truculence. Une oeuvre superbe, que je considère comme la meilleure contribution contemporaine au mythe.
Dernière édition par Cryptide le Mercredi 14 Mai 2008, 22h12, édité 3 fois.
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Messagepar Cryptide » Mercredi 14 Mai 2008, 22h03

Les films


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Faust, une légende allemande (Friedrich Wilhelm Murneau, 1926)
Un bon exemple de l'expressionisme allemand où le jeu d'ombre et de lumière illustre très bien le climat et les enjeux propres au mythe. Des effets spéciaux réussis (pour l'époque !), des angles de prises de vue compliqués qui en renforcent l'étrangeté et un scénario fidèle à l'histoire original. Evidemment, cette version muette a inévitablement pris un petit coup de vieux (notamment dans l'apparence grandiloquente de Mephisto et son contenu très judéo-chrétien) mais difficile de ne pas le mentionner ici vu qu'il s'agit de la première grande oeuvre cinématographique a abordé le mythe.


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Le Diable et Daniel Webster (William Dieterle, 1941)
(autre titres : Tous les biens de la terre / L'homme qui vendit son âme)

L'action se situe en 1840, en Nouvelle-Angleterre. Un pauvre fermier, Jabez Stone, accepte de passer un contrat de sept ans à un certain Mr. Scratch (alias Mephisto) pour de l'or. Il peut ainsi rembourser ses dettes auprès de l'usurier Stevens et mener une vie plus décente. Mais le comportement de Jabez se modifie aussi devant cette nouvelle fortune : il devient égoïste, arrogant et insensible à la détresse des autres fermiers. Son épouse, Mary, s'inquiète du changement de son mari qui subit l'influence de plus en plus néfaste de Mr. Scratch. L'avocat Daniel Webster vient à son aide lorsque le diable, une fois le délai expiré, cherche à faire renouveler le contrat.
Commence alors un procès entre Daniel Webster et le diable. L'avocat obtient finalement gain de cause en prouvant la moralité douteuse et anti-américaine des témoins convoqués par le démon. Le fermier est sauvé et retrouve sa famille pendant que le diable se cherche une nouvelle victime.
Tiré d'un conte, Le Diable et Daniel Webster est une histoire très connue aux Etats-Unis. Rien d'étonnant tant cette version rurale de Faust rassemble des thèmes chers aux américains : le travailleur méritant et bon chrétien, la Famille, la tentation du Mal, et le personnage de l'avocat en sauveur du dévoyé et garant des valeurs de l'american way of life. Et bien sûr, toute cette histoire finit par un de ces procès que l'amérique apprécie tant. Bref, sur le fond, cette version de Faust est d'un moralisme assez pénible et manque de nuances, préférant jouer la carte du manichéisme judéo-chrétien que de proposer une réflexion philosophique sans a priori. Cependant, si on parvient à surmonter ces réticences, le film de Dieterle se laisse regarder sans ennui.

Preuve de la célébrité de ce conte aux USA : un épisode du dessin animé Les Simpsons y fait clairement référence en montrant Homer vendant son âme au diable pour un... donut ! S'ensuit le fameux procès où Marge parvient à sauver son mari en prouvant que l'âme de son benêt de mari appartient déjà à quelqu'un : elle !


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La main du diable (Maurice Tourneur, 1946)
Adapté de la nouvelle de Gerard de Nerval, "La main enchantée". Difficile d'en parler car je ne l'ai jamais vu, bien qu'il ait été justement diffusé il y a quelques jours sur France 3 au Cinéma de Minuit. Si quelqu'un parmi vous a eu cette occasion, un petit commentaire sur ce classique serait le bienvenu.


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La beauté du diable (René Clair, 1949)
Un classique incontournable à l'atmosphère envoûtante (noir et blanc oblige !) mais peut-être un peu trop théatral pour les sensibilités d'aujourd'hui. Qu'importe, ce film voit la confrontation de deux monstres sacrés du cinéma de l'époque au style totalement opposé : Michel Simon et Gerard Filippe. Originalité du scénario : Simon/Faust prend, après la signature du pacte, l'apparence de Filippe/Mephisto et inversément, ce qui permet aux deux acteurs de jouer les deux rôles. L'histoire, quand à elle, reste fidèle au mythe dans ses grandes lignes.


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Marguerite de la nuit (Claude Autant-Lara, 1956)
Adapté d'un roman de Pierre Mac Orlan. Une belle transposition du mythe dans le Paris populaire des années 20. Le film frappe surtout pour son visuel, d'un expressioniste coloré original (les facades des immeubles sont éclairées, de nuit, par des lumières de différentes couleurs). Quant à Mephisto, patron d'une boîte de nuit de Pigalle, il est interprêté par un Yves Montand qui apporte au personnage toute son élégance et sa gouaille. Une des (très) rares réussites du cinéma français dans le domaine du fantastique. Seul problème : le film n'est pas facile à trouver et peu diffusé à la TV (je ne l'ai vu qu'une fois en vingt ans !).


Phantom of the Paradise (Brian De Palma, 1974)
Quand le mythe de Faust rejoint celui du fantôme de l'Opéra, le tout sous la forme d'un film pop-rock n' baroque déjanté, cela donne ce petit bijou d'un De Palma dans sa meilleure période, à la mise en scène virtuose, aux excès (et au look !) bien dans l'air du temps où il fut réalisé. La partie purement faustienne reste néamoins discrète. Ici, c'est un producteur de disques mégalomane et ne supportant pas de vieillir qui conclut un pacte avec le démon pour avoir la jeunesse éternelle et, bien entendu, la gloire. Mais l'essentiel du film est plutôt ailleurs : c'est le destin tragique d'un compositeur spolié et assassiné par ce même producteur qui revient hanter le grand temple du showbiz : le Paradise. L'humour n'est pas en reste (le personnage du hard-rockeur aussi grotesque que gothique est de ceux qu'on n'oublie pas).

Angel Heart (Alan Parker, 1986)
Un des meilleurs films faustiens, situé dans l'univers du polar et l'ambiance poisseuse de la Louisiane. Ici, notre faust est un certain Johnny Favorite, qui a conclu un pacte avec le diable en échange de la célébrité (encore !) mais croit pouvoir duper celui-ci par un stratagème que je ne dévoilerai pas ici. Evidemment, difficile d'être plus malin que le Malin lui-même et notre homme n'échappera pas à la damnation. D'excellents acteurs, dont un Robert De Niro convaincant et tout en retenue en Louis Cyphre - prononcez Lucifer ! - et une réalisation irréprochable.

Ma vie est un enfer (Josiane Balasko, 1991)
Preuve supplémentaire, parmi tant d'autres, que cinéma français contemporain et fantastique font rarement bon ménage avec cette version modernisée "humoristique" et surtout franchouillarde du mythe qui faillit ne jamais s'en relever. Réalisation molle peu inspirée, gags d'un goût douteux (une serrure qui laisse échapper des matières fécales. Appétisant !), un Daniel Auteuil au jeu outrancier qui sonne souvent faux dans le rôle du démon, ce film est un ratage complet. Même le diable ne mérite pas ça.

L'associé du diable (Taylor Hackeford, 1998)
Même si l'histoire de ce film s'éloigne quelque peu du pacte faustien au sens strict, il reste fidèle au mythe de manière indirecte. En acceptant de travailler pour un cabinet d'avocats dont le patron est le diable en personne (même s'il l'ignore au début), notre jeune recrue pleine d'avenir lie son destin à celui du démon pour une vie de luxe et de privilèges. Le film est divertissant mais n'a pas la puissance oppresante d'un Angel Heart, ni la poésie d'un Marguerite de la Nuit. C'est avant tout un produit bien hollywoodien. Al Pacino (sois-disant "plus grand acteur du monde", marque déposée) livre une interpétation sans nuances ni finesse, assez classique dans le genre diable ricanant et débauché. Le scénario avait pourtant du potentiel et une dimension réellement subversive en associant Mephisto avec le petit monde immoral des grands cabinets d'avocats américains mais le film a choisi la voie, comme souvent, du spectaculaire (voir à ce sujet la dernière partie).

Endiablé (Harold Ramis, 2001)
On est bien loin de Chrisopher Marlowe et Goethe ! Ici, notre Faust est un grand benêt plutôt lourd mais au coeur d'artichaut, moqué par ses confrères de bureau, qui accepte le pacte pour séduire la fille dont il est secrètement amoureux (qui de son côté l'ignore complètement, bien sûr) et Mephisto une...diablesse séduisante (Elisabeth Hurley) mais perfide. Ainsi, toutes les tentatives de séduction faites par notre homme, avec l'aide des pouvoirs de la belle, se solderont par autant d'échecs. Harold Ramis a habitué à plus de subtilités (Un jour sans fin) mais ne soyons pas bégueules : le film est souvent drôle, la bonne humeur ommiprésente et, comme il s'agit avant tout d'une comédie, notre amoureux transi parviendra à sauver son âme et à rencontrer l'amour. Happy end. A noter aussi un générique inventif qui montre une suite de plans d'ensemble de foules. Un individu est chaque fois pointé par une flèche, avec un commentaire du genre "trompe sa femme", "fraude le fisc", etc...


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Le diable et Daniel Webster (Alec Baldwin, 2007)
avec Anthony Hopkins, Alec Baldwin et Jennifer Lowe Hewitt.

Toujours pas sorti chez nous d'après ce que j'ai pu voir sur le net, cette nouvelle version du célèbre conte est apparemment très éloignée du film de 1941. Ici, Daniel Webster est un écrivain qui vend son âme à un Mephisto joué par Jennifer Lowe Hewitt mais est défendu par Jabez. Comme on le voit, les noms des personnages ont été inversés dans leurs fonctions. C'est tout ce que je peux en dire pour l'instant, en espérant que ce remake soit moins moralisateur que son modèle.
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Messagepar Aède » Lundi 19 Mai 2008, 20h01

La main du diable (Maurice Tourneur, 1946)

Signé Tourneur mais réalisé en grande parti par Jean Devaive (premier assitant)

C'est vraiment un chef d'oeuvre, autant pour la beauté des images, le jeu halluciné de Fresnay, l'histoire fantastique, mais avec de l'humour, de l'ironie aussi.

C'est l'histoire d'un peintre en mal d'inspiration qui fait l'acquisition d'une main. hélas ! elle est maudite et le damne... sauf s'il parvient à la vendre la moitié de la somme dont il l'a acquise. Or le diable (car c'était le diable qui lui a vendu) lui a tendu un piège... s'ensuit une cour-poursuite enquête pour le héros. :twisted:

Bref, à voir absolument.
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Messagepar Algernon » Jeudi 12 Juin 2008, 01h34

La Beauté du Diable est un pur chef-d'œuvre. Michel Simon et Gérard Philippe, deux géants du cinéma, collent parfaitement à leur rôle. Méphistophélès n'a jamais été aussi... diabolique. :twisted:

J'ai un très bon souvenir global de La Main du Diable mais l'ayant vu il y a longtemps je me souviens peu du film.

J'aimerais aussi citer le roman Bazaar de Stephen King. Sous les traits de Leland Gaunt, un vendeur de babioles, le diable s'installe à Castle Rock. Dans sa boutique, les clients trouvent leur moindre désir, les objets qu'ils ont toujours rêvé de posséder. En échange, Leland Gaunt demande si peu... quelques dollars... et un service. Un service à priori bien innocent mais qui va transformer la vie des habitants de Castle Rock en cauchemar.

Le livre a été adapté au cinéma avec Max von Sydow dans le rôle du diable. Il incarne à merveille le prince de la tentation mais le final est moins "apocalyptique" que dans le livre.
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Messagepar lolo992 » Jeudi 12 Juin 2008, 15h36

Et Leland Gaunt c'est Randall Flagg
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